Le Parthénon est un temple, bâti en faveur de la déesse Athéna, gardienne de la ville d’Athènes. C’est le résultat étonnant de la coopération d’architectes importants de l’époque (5eme siècle av. JC – hégémonie athénienne). Son nom provient de la déesse Athéna, qui se jura «parthena», c’est-a-dire pure et célibataire. La construction du Parthénon commença vers 448-447 av. JC par les architectes Ictinos , Callicratès, et Phidias (qui assuma aussi la supervision de l’ensemble des sculptures) et son inauguration eut lieu en 438 av. JC lors des fêtes Panathénées. Plus de 1 000 ouvriers auraient travaillé sur le chantier qui nécessita 22 000 tonnes de marbre extraits du Pentélique.
Le Parthénon était d’abord conçu pour abriter la statue chryséléphantine de la déesse Athéna Parthénon, œuvre de Phidias, à laquelle les Athéniens présentaient leurs offrandes. Il était destiné aussi à abriter le trésor de la cité, sous forme de réserve métallique (les 1 150 kilos d’or qui composaient la statue pouvant être fondus en cas de nécessité). L’édifice est aménagé de manière à mettre en valeur la statue de Phidias.
Le Parthénon est un bâtiment dorique, périptère, et octostyle avec des traits architecturaux ioniques. Un système de correction optique très précis permettait de donner l’illusion d’une verticalité et d’une horizontalité parfaites alors que les marches du stylobate convexe sont incurvées. Malgré son ampleur, c’est un édifice qui présente un parfait équilibre dans ses détails et ses analogies architecturales, tout est minutieusement calculé afin d’atteindre la perfection visuelle.
L’édifice est resté intact jusqu’aux temps macédoniens. Les premières catastrophes ont eu lieu sous le Tyran Lachares, qui s’empara de l’or et des bijoux de la statue d’Athéna. Plus tard, le Parthénon devint lieu de prière de l’église chrétienne à l’époque byzantine, et mosquée sous l’emprise ottomane turque. Beaucoup d’autres dégâts ont fait leur apparition lors de la guerre entre Vénitiens et Turques, mais aussi lors de la révolution grecque. Jusqu’à ce que l’édifice soit pris en mains par l’Etat grec, le Parthénon fut maintes fois pillé et maltraité par Lord Elgin, qui arracha et déroba un grand nombre de statues et plaques en marbres durant 1801-1803, pour les vendre au musée britannique ou ils se trouvent encore aujourd’hui.
A partir du 11 Septembre 1987, le Parthénon figure parmi les monuments de l’héritage culturel mondial de l’UNESCO.

La statue que vous avez en mains, est fabriquée en albâtre (marbre précieux translucide) et totalement confectionnée en Grèce. La coloration et le contrôle de qualité sont soigneusement établis à la main, ce qui fait de cette statue un produit de qualité à la hauteur des amateurs les plus exigeants.